Chez Lui chez nous, chez nous chez Lui !

Prédicatrice : Joseline Waechter

Date : dimanche 29 janvier 2023
Références : 
Apocalypse 21 : 9 - 23 (Cliquer ici pour lire le texte)
Jean 14 : 23 - 29 (Cliquer ici pour lire le texte)

Introduction

Nous allons commencer notre réflexion par un petit sondage… vous avez reçu un papier en entrant ce matin, essayez de le remplir pour vous-mêmes.
Comment serait la plus belle ville du monde pour vous…

  • Très grande ou plutôt petite ?
  • A la campagne, en montagne ou au bord de mer
  • De grands immeubles scintillants au soleil (comme à Dubaï), ou plutôt une mer bleue avec une jolie barque, comme dans les îles polynésiennes ?
  • Voitures ou vélos ?
  • De la verdure et des parcs, ou plutôt des restaurants et des cinémas ?
  • Du bitume ou de la terre battue ?
  • Des enfants et des animaux, ou plutôt que des adultes ?
  • Un tigre, des vaches, un parc d’attractions,
  • Et :
  • Et :

Laissez courir votre imagination !

Gardez bien votre réponse en tête, nous allons lire maintenant le premier texte de notre méditation du jour.

Apocalypse 21 : 9 – 23

Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. Son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d’Israël : à l’orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et à l’occident trois portes. La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l’agneau. Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d’or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. La ville avait la forme d’un carré, et sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades ; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales. Il mesura la muraille, et trouva cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme, qui était celle de l’ange. La muraille était construite en jaspe, et la ville était d’or pur, semblable à du verre pur. Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce : le premier fondement était de jaspe, le second de saphir, le troisième de calcédoine, le quatrième d’émeraude, le cinquième de sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d’hyacinthe, le douzième d’améthyste. Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d’une seule perle. La place de la ville était d’or pur, comme du verre transparent. Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’agneau. La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau.

La tête et le cœur au ciel

Je suis prête à parier qu’aucun de vous n’a mentionné ce genre de choses sur son papier pour la ville idéale et rêvée !

En effet, chaque époque, chaque culture a sa propre manière de voir les choses, de les sentir, de les décrire. Ici, l’apôtre Jean a eu la révélation de ce que sera l’au-delà, de sa merveille, de sa splendeur.
Et ça tombe bien, ce dimanche, juste après l’enseignement de notre frère le pasteur Frédéric Travier – dimanche dernier – sur le retour de Jésus : il est intéressant pour nous de comprendre ce que le Seigneur a prévu pour nous, une fois arrivés chez Lui !
Alors, notre très cher frère Jean l’apôtre, ce sera comment là-haut ?

Cependant, tout comme l’apôtre Paul qui y avait été conduit une fois (2 Corinthiens 12.2-4), c’était impossible pour Jean de le décrire avec les mots et les concepts de son temps. Il est donc obligé de prendre des images symboliques.
D’ailleurs, vous savez très bien que certaines expressions bibliques ne peuvent pas être prises littéralement :

  • Je suis la brebis du Seigneur et Il est mon bon berger = sommes-nous venus ici ce matin en bêlant et en mangeant du foin ?
  • Jésus est le cep et je suis un sarment : y a-t-il une vigne plantée dans cette salle ?
  • les 5 vierges sages, l’épouse, la femme de l’Agneau, la Jérusalem qui descend du ciel…

Ce sont toutes des images pour parler de l’Eglise universelle, de notre relation avec le Seigneur, qui d’ailleurs a toujours utilisé beaucoup d’images pour nous enseigner.
L’Eglise universelle, celle de tous les temps que Jésus a mis à part patiemment jusqu’à son retour pour vivre avec Lui pour toujours. De la même façon, les 12 portes et les douze fondations de la ville, portant les noms des 12 fils d’Israël et des 12 apôtres, tous ces chiffres 12 représentent l’ensemble des croyants de l’ancienne alliance et ceux de la nouvelle alliance, réunis en un seul lieu : l’Eglise du Seigneur ! Notez ce chiffre, il est fréquent dans ce chapitre.

Les pierres précieuses, les perles, l’or pur, représentent toute la beauté de cette Eglise aux yeux de Dieu : elle est magnifique, splendide, superbe et prête à vivre avec Lui pour toujours comme une mariée s’y attend le jour de ses noces ! Ce sont les images les plus magnifiques de l’époque de l’apôtre Jean pour montrer combien ce sera magnifique, beau, splendide, réjouissant, enthousiasmant… et tous les qualificatifs que vous pourrez trouver dans le dictionnaire pour exprimer cette idée.
Tant que nous sommes sur cette terre, en chemin vers le ciel, nous sommes en effet un peu comme un enfant dans le ventre de sa mère :

  • intelligent, ressentant plein de choses : la joie, la peur, la tristesse, le bonheur d’exister, la colère ;
  • entendant les voix des humains autour, les reconnaissant, que ce soit sa mère ou son père, sursautant aux bruits violents,
  • ressentant de l’amour et faisant plein de rêves…

Cependant, incapables de décrire le bleu du ciel d’été ou le rouge des coquelicots… Pour un bébé, il lui faut naître d’abord pour savoir ce que c’est, les reconnaître et les aimer.
Spirituellement, c’est pareil. Nous avons apprécié, il y a quelques mois, l’acte de décès de Sœur Danielle de la Communauté protestante de Pomeyrol qui reprenait l’expression « aujourd’hui, elle est née au ciel ». C’est tellement vrai.
Nous sommes donc en gestation sur cette terre, nourris par la Parole de Dieu, protégés par le sang de Jésus-Christ, assistés par le Saint-Esprit, jusqu’à ce que nous parvenions à terme, au terme de notre voyage ici-bas. Colossiens 3.3 nous dit même que nous sommes cachés en Jésus-Christ, bien à l’abri en Lui. Par la nouvelle naissance, notre destination, notre objectif, notre but à atteindre, c’est le cœur même de Dieu.
Vous pouvez vous imaginer ça ? le créateur du monde, avec cette immense puissance qui a créé toutes les galaxies, cette puissance bien plus grande que toutes les centrales et bombes nucléaires que l’homme a pu fabriquer, ce Dieu-là va nous recevoir définitivement dans son cœur, ce sera notre temple où nous vivrons sans cesse, dans sa lumière magnifique, la présence même de Jésus qui est pour nous comme le scaphandre des cosmonautes (Galates 3.27, Romains 13.14) puisque nous avons « revêtu Christ », sa personne nous enveloppant et nous permettant d’être en la présence du Père tout-puissant sans aucune crainte car l’amour parfait bannit la crainte (1 Jean 4.18). C’est pourquoi nous pouvons nous approcher de lui dans la prière avec assurance car Jésus nous comprend mieux que n’importe qui d’autre au monde, il nous protège aussi mieux que n’importe qui d’autre ! (Hébreux 4.15-16). Ce que nous vivons déjà avec lui est déjà formidable, ce que nous vivrons sera encore plus fabuleux, au-delà de toutes nos espérances, notre imagination fertile la plus folle.

Oui, nous serons alors chez nous, au cœur de son cœur de Père, bien mieux que sur notre pauvre terre tellement malmenée par ses habitants.
Nous n’aurons plus besoin de payer des factures d’électricité car le Seigneur lui-même sera notre lumière.
Plus besoin de venir le dimanche au culte, car nous serons au cœur du Temple qu’est le Seigneur lui-même, nous habiterons toute notre existence éternelle dans la maison de notre Dieu, sa personne même…

Vivre avec le Seigneur pour toujours, sa maison sera la nôtre et nous serons assis avec Jésus ‘sur le canapé familial’ et à la même table paternelle… Nous serons chez nous chez lui, ça surprend n’est-ce pas ?

C’est pourtant bien ce que disent certains textes bibliques :
Ephésiens 2: 6
« il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ »
Jean 14: 1 – 3
« Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. 2Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. »

Alors, comment serons-nous habillés, qu’est-ce que nous mangerons, est-ce qu’on va aimer ça… ???
Ma fille m’avait demandé, quand elle avait environ 6 ans, s’il y aurait des sucettes et des bonbons quand on serait là-haut !
Pour un ami alsacien, le paradis c’est la montagne et une très grosse couche de neige pour s’y balader…
brrrrrrrr ! moi qui préférerais un hamac entre deux cocotiers en Polynésie !
Pas tout à fait la même vision du Paradis !

Toute la beauté de la création, aussi magnifique est-elle, ne peut rivaliser avec ce que nous trouverons là-haut, chez notre Père céleste.
Ne nous en inquiétons donc pas, tout ce que nous verrons et vivrons nous sera absolument agréable, c’est une certitude.
Oui, nous serons au cœur du cœur de Dieu !
Chez nous chez Lui.
Je pourrais vous en parler pendant des heures, tellement cette promesse du Seigneur est grande et réjouissante.

Les pieds sur terre

En attendant, si nous avons déjà la tête et le cœur au ciel, nous avons encore les pieds sur terre et il nous faut avancer fidèlement, sans flancher, jusqu’à la porte de sa maison !
Nous sommes « étrangers et voyageurs », en route vers le ciel.
Jésus ne nous a jamais promis un chemin pavé de pétales de rose mais un chemin étroit et rocailleux ! Ce qu’il nous a promis, c’est de nous tenir fermement la main, tout au long du chemin, sans jamais nous y abandonner.

Alors, comment avancer ?
Le texte de Jean nous le donne. Lisons-le.

Jean 14 : 23 – 29
Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.
Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père ; car le Père est plus grand que moi. Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu’elles arrivent, afin que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez.

Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.

En attendant que nous vivions au ciel éternellement, le Seigneur Jésus et son père (sans parler du Saint-Esprit, ce qui est une évidence) viennent – eux – habiter chez nous.

Apocalypse 3 : 20
« Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »

Chez nous… là aussi, c’est encore une image. Rassurez-moi, aucun de nous n’a préparé la chambre du Seigneur chez lui, avec ses vêtements et ses pantoufles ? C’est bien une image pour nous expliquer que dans notre vie, dans tous les domaines de notre vie, le Seigneur veille au grain, nous guide, nous console, nous protège, nous éduque, par le Saint-Esprit qui nous a été donné à notre conversion. Il prend soin de nous et de tout ce qui a de l’importance pour nous. Il ne nous lâche pas, nous sommes devenus temple du Saint-Esprit, chacun de nous est devenu un mini-temple pour le Seigneur ; partout où nous allons, il est avec nous ; tout ce que nous faisons, pensons ou disons, il est présent.

Le Seigneur est chez lui chez nous !

Ça, c’est quelque chose d’extra – ordinaire, de formidable… un avant-goût du ciel.
Mais… parce qu’il y a un « MAIS » incontournable.

  • Il faut d’abord être rentré dans cette dimension d’amour : « si quelqu’un m’aime », nous dit le texte. Le Seigneur ne vient pas habiter le cœur de quelqu’un qui ne l’aime pas, il ne force personne à se réconcilier avec lui (v.24: celui qui ne m’aime pas). L’amour pour le Seigneur par Jésus-Christ – je dis bien par Jésus-Christ parce que Jésus ici parle bien de lui-même – est un cadeau de sa part que personne n’est obligé d’accepter, mais tant pis pour celui qui n’en veut pas… Si nous restons ennemis de Dieu, nous ne pouvons pas espérer qu’il nous traite en amis, c’est logique. Personne ne va prendre un café chez un voisin qui ne lui dit jamais bonjour ou l’insulte quand il le rencontre, alors le Seigneur non plus !
  • Ce magnifique cadeau de réconciliation par la mort du Seigneur et le salut reçu par sa résurrection, si nous avons accepté de le recevoir, nous amène à devenir capables de vivre cette relation avec Lui et le Père par le Saint Esprit.
  • Nous sommes rendus capables… de commencer à penser et à vouloir comme Lui. A respecter ses consignes, ses conseils, pour savoir vivre la relation avec Lui et avec les autres autour de nous. Notre manuel qu’est la Bible nous permet de fonctionner de mieux en mieux, de lui faire plaisir de cette façon-là. Qui monterait un meuble Ikea sans d’abord regarder le guide explicatif ? Si on s’y risquait, ça coincerait quelque part en cours de montage avant la fin… La Bible est notre ‘guide de montage’, lisons-la si nous voulons tenir la route jusqu’au bout.
  • La Parole écrite du Seigneur nous permet de mieux connaître et obéir à la Parole vivante qu’est Jésus. Jésus-Christ et la Bible sont venus du Père qui a envoyé son Fils dans le monde pour nous le faire savoir. Ce que dit l’un ou l’autre, c’est la même chose. Et c’est pourquoi le Saint-Esprit est là pour nous enseigner, nous rappeler tout ce qu’il faut (v26), nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes, au risque de nous tromper.

Cela doit donc rassurer nos cœurs, nous garder en paix, quoiqu’il arrive (v27) : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. » C’est une parole que nous devons absolument entendre, dans ces temps qui sont proches du retour de Jésus-Christ. Vous savez, nous voyons déjà « les orteils » du Seigneur à l’horizon, et peut-être même le bas de son manteau : il n’est pas loin. Nous ne sommes pas abandonnés au mauvais vouloir des grands de ce monde, aux risques de guerre ou de maladie. Le Seigneur veille sur chacun de ses enfants… Il est bon de le savoir et de s’en rappeler chaque fois que nous regardons ou écoutons les informations, en ce moment.

Oui, le plan d’amour du Seigneur pour nous, pour chacun de nous ici ce matin, s’accomplit à la lettre quoi que nous ayons à vivre, de bon ou de mauvais, en attendant de rentrer à la Maison.
« Je m’en vais, et je reviens vers vous«  nous dit Jésus. Oui, Jésus revient. Frédéric a bien fait de nous le rappeler dimanche dernier. C’est une promesse et Dieu est toujours quelqu’un de parole, qui tient parole !
Jésus disait à ses disciples : « maintenant je vous ai dit ces choses avant qu’elles arrivent, afin que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez. »
Jésus les a avertis, un chrétien averti en vaut deux !

Ils n’ont pas été pris par surprise quand les événements catastrophiques des jours suivants leur sont tombés dessus.

Ne vous affolez pas, leur a dit Jésus, continuez à croire, en permanence, tout au long de votre chemin…
Tout cela est tout à fait d’actualité pour nous, tout comme les premiers disciples. C’est donc vrai pour nous aussi, ici, aujourd’hui.
Alors, la question vitale, suite à ces deux textes, est : Le Seigneur est-il chez lui chez vous ?

Celui qui a le Fils a la vie éternelle (v.24 + 1 Jean 5 : 11 – 12).
Avez-vous le Fils de Dieu présent dans votre cœur, votre vie, par son Esprit Saint ?
Grande question. C’est même la seule et unique question importante dans notre vie, celle à laquelle il nous faut absolument répondre.
L’apôtre Paul disait : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. » (Romains 8.18)
Autrement dit, toutes nos petites et grosses misères que nous vivons ici-bas ne sont que du pipi de chat à côté des merveilles que nous vivrons là-haut avec Lui.

Conclusion

C’est une bonne chose de s’en rappeler, cela nous aide considérablement à mettre les choses vécues dans leur bonne perspective. Depuis qu’Adam et Eve ont marché à côté de leurs baskets, nous leurs descendants, nous avons bigrement mal aux pieds… mais quand nous serons arrivés à la maison, nous serons complètement réparés, transformés, nous serons semblables à Lui. Vous imaginez ça ? semblables à Jésus son Fils, tout en étant nous-mêmes. Alors peu importe si les carrelages seront faits en or et les portes en perle. Le plus important, ce sera d’être chez nous chez Lui, au cœur de son cœur, tout le reste sera bien plus beau que tout ce que nous pouvons imaginer. L’apôtre Paul qui l’a vu et en est revenu vivant, a dit qu’il ne pouvait rien en dire ! aucun mot ou objet de ce monde où nous vivons ne peut le décrire. Mes chers frères et sœurs, ça va être phénoménal, magnifique, merveilleux, parce que nous vivrons au cœur même de la personne de Dieu.

Soyons donc encouragés, aujourd’hui, et chaque jour de notre vie à l’aimer, lui obéir, à lui faire plaisir, à être chacun son ami, entraînons-nous dès maintenant à vivre dans sa présence d’amour, parce que Lui-même, par son Esprit Saint, nous prépare jour après jour à vivre dès maintenant, et pour toujours, en amitié avec Lui.

Oui, chez Lui chez nous, chez nous chez Lui !

Amen.

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