Prédicateur : Frédéric Travier
Date : dimanche 24 mai 2020 Références : 2 Chroniques 20 : 1 - 30
2 Chroniques 20 : 1 – 30
« Après cela, les Moabites et les Ammonites, accompagnés de Maonites, marchèrent contre Josaphat pour lui faire la guerre. On vint annoncer à Josaphat : « Une foule nombreuse s’avance contre toi depuis l’autre côté de la mer, depuis la Syrie, et ils sont déjà à Hatsatson-Thamar, c’est-à-dire En-Guédi. » Josaphat eut peur et décida de chercher l’Eternel.
Il proclama un jeûne pour tout Juda. Les Judéens se rassemblèrent pour supplier l’Eternel ; c’est même de toutes les villes de Juda que l’on vint pour chercher l’Eternel. Josaphat se tint debout au milieu de l’assemblée de Juda et de Jérusalem, dans la maison de l’Eternel, devant le nouveau parvis, et dit : « Eternel, Dieu de nos ancêtres, n’est-ce pas toi qui es Dieu dans le ciel et n’est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations ? N’est-ce pas toi qui détiens la force et la puissance, toi à qui personne ne peut résister ? N’est-ce pas toi, notre Dieu, qui as dépossédé les habitants de ce pays devant ton peuple, devant Israël, et qui l’as donné pour toujours à la descendance d’Abraham, ton ami ? Ils l’ont habité et ils t’y ont construit un sanctuaire en l’honneur de ton nom en disant : ‘Si un malheur nous atteint – que ce soit l’épée, le jugement, la peste ou la famine – nous nous présenterons devant ce temple et devant toi, car ton nom réside dans cette maison. Nous crierons à toi du fond de notre détresse, et tu nous écouteras et nous sauveras !’ Voici maintenant les Ammonites et les Moabites ainsi que les habitants de la région montagneuse de Séir. Tu n’as pas permis aux Israélites de pénétrer sur leur territoire quand ils venaient d’Egypte et, en effet, ils ont fait un détour et ne les ont pas détruits. Les voici qui nous récompensent en venant nous chasser de ton héritage, celui que tu nous as donné ! Notre Dieu, ne vas-tu pas les juger ? En effet, nous sommes sans force devant cette foule nombreuse qui vient nous attaquer et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi. » Tous les Judéens se tenaient debout devant l’Eternel, y compris leurs jeunes enfants, leurs femmes et leurs fils. Alors l’Esprit de l’Eternel reposa, au milieu de l’assemblée, sur Jachaziel, fils de Zacharie et descendant de Benaja, Jeïel et Matthania. C’était un Lévite, un descendant d’Asaph. Jachaziel dit : « Soyez attentifs, vous tous, Judéens et habitants de Jérusalem, et toi, roi Josaphat ! Voici ce que vous dit l’Eternel : ‘N’ayez pas peur et ne vous laissez pas effrayer devant cette foule nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu. Demain, descendez contre eux. Ils vont monter par la colline de Tsits et vous les rencontrerez à l’extrémité de la vallée, en face du désert de Jeruel. Vous n’aurez pas à mener ce combat. Prenez position, tenez-vous là et vous verrez la délivrance que l’Eternel vous accordera.’Juda et Jérusalem, n’ayez pas peur et ne vous laissez pas effrayer ! Demain, sortez à leur rencontre et l’Eternel sera avec vous. » Josaphat s’inclina, le visage contre terre, et tous les Judéens et les habitants de Jérusalem tombèrent devant l’Eternel pour l’adorer. Les Lévites qui faisaient partie des Kehathites et des Koréites se levèrent pour louer d’une voix très forte l’Eternel, le Dieu d’Israël. Le lendemain, ils se levèrent tôt et partirent pour le désert de Tekoa. Au moment de leur départ, Josaphat se tint debout et dit : « Ecoutez-moi, Judéens et habitants de Jérusalem ! Ayez confiance en l’Eternel, votre Dieu, et vous serez affermis. Ayez confiance en ses prophètes et vous réussirez. » Puis, en accord avec le peuple, il désigna des musiciens qui, couverts d’ornements sacrés, célébraient l’Eternel tout en marchant devant l’armée et disaient : « Louez l’Eternel ! Oui, sa bonté dure éternellement ! » Au moment où l’on commençait les chants et les louanges, l’Eternel plaça une embuscade contre les Ammonites, les Moabites et les habitants de la région montagneuse de Séir qui étaient venus contre Juda, et ils furent battus. Les Ammonites et les Moabites se dressèrent contre les habitants de la région montagneuse de Séir pour les vouer à la destruction et les exterminer ; et, quand ils en eurent fini avec les habitants de Séir, ils s’aidèrent mutuellement à se détruire. Lorsque les Judéens furent arrivés à un point de vue donnant sur le désert, ils regardèrent du côté de la foule et constatèrent que ce n’était plus que cadavres tombés à terre. Il n’y avait aucun rescapé.
Josaphat et son peuple allèrent piller leurs dépouilles ; ils trouvèrent en abondance parmi eux des richesses, des habits et des objets précieux et ils en ramassèrent tant qu’ils ne purent tout emporter. Ils mirent 3 jours pour procéder au pillage du butin, car il était considérable. Le quatrième jour, ils se rassemblèrent dans la vallée de Beraca. Ils y bénirent l’Eternel, c’est pourquoi ils appelèrent cet endroit vallée de Beraca, nom qui lui est resté jusqu’à aujourd’hui. Tous les hommes de Juda et de Jérusalem, avec Josaphat à leur tête, repartirent joyeux à Jérusalem, car l’Eternel les avait remplis de joie en les délivrant de leurs ennemis. Ils entrèrent à Jérusalem et dans la maison de l’Eternel au son des luths, des harpes et des trompettes.
La terreur de Dieu s’empara de tous les royaumes des autres pays lorsqu’ils apprirent que l’Eternel avait combattu contre les ennemis d’Israël. Ainsi, le royaume de Josaphat fut tranquille et son Dieu lui donna du repos de tous les côtés. »
Un règne de paix et de tranquillité
Jusqu’à cet épisode que vous venez de lire, on peut dire que le roi Josaphat, roi de Juda, a un règne de paix et de tranquillité. Il est dit de lui qu’il marche dans les voies de David, son ancêtre. En effet, il fut l’un des rares rois à refuser d’adorer d’autres dieux que le Dieu d’Abraham. Sa fidélité l’a conduit à la prospérité, laquelle attirait la jalousie autour de lui et en particulier celle des rois d’alentours. C’est pourquoi une coalition se forme pour essayer de déstabiliser et tuer le monarque. Les Moabites, les Ammonites et les Edomites marchent contre Jérusalem.
Face à cela, Josaphat ne cache pas ses sentiments, particulièrement ceux de la peur.
On pourrait penser que ce n’est pas là la réaction d’un roi qui doit, par son attitude, montrer l’exemple au peuple et encourager son armée pour la motiver à gagner la bataille… Il est honnête et s’écrie devant tous ces généraux et le peuple : « Nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s’avance contre nous, et nous ne savons que faire ». Il est bien évident que cette parole nous fait penser à ce que le monde est en train de vivre. Oui, les hommes, qu’ils soient riches ou pauvres, croyants où athées sont si petits face à ce fléau, que l’on peut aussi qualifier de peste.
Josaphat a peur. Mais sa peur ne le terrasse ni ne le paralyse pour autant et le fait même réagir. « Nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s’avance contre nous, et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi.»
Avez-vous peur ? Et si oui, de qui ou de quoi avez-vous peur ? Que le virus vous atteigne et qu’il vous emporte ? Mais avant ce virus, vous pouvez être emporté aussi vite par un infarctus, un avc, un accident de la route, un cancer, etc… Viviez-vous aussi dans la peur ? N’oublions pas ce que Jésus nous a dit : « Ne redoutez pas ceux qui tuent le corps mais qui ne peuvent pas tuer l’âme. Redoutez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps en enfer » (Matthieu 10 : 28).
Mise à l’épreuve
La foi du roi est mise à l’épreuve au moment même où la coalition se présente à lui. Et la première décision que prend Josaphat ne doit pas nous surprendre car elle est le résultat de son regard porté vers l’Eternel. En effet, au lieu de donner l’ordre à ses généraux de préparer l’armée au combat, il fait publier un jeûne dans tout Juda. C’est une manière de de laisser le Seigneur prendre les choses en mains, de lui montrer que malgré le temps précieux où les généraux pouvaient réfléchir à un stratégie, priorité est donné à la contemplation et à l’humiliation ; « tout Juda se tenait debout devant l’Eternel ». Et ce jeune n’est pas une manière de prendre Dieu en otage, mais de manifester sa dépendance et sa confiance en Lui.
Josaphat se place donc dans une situation de confiance qui lui permet d’« attendre en silence le secours de l’Eternel » (Lamentations 3 : 26). Et la réponse ne tarde pas pour le roi et le peule : « Alors l’esprit de l’Éternel saisit au milieu de l’assemblée Jachaziel, fils de Zacharie, fils de Benaja, fils de Jeïel, fils de Matthania, Lévite, d’entre les fils d’Asaph. Et Jachaziel dit : Soyez attentifs, tout Juda et habitants de Jérusalem, et toi, roi Josaphat !
Ainsi vous parle l’Éternel : Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu » (v.14-15).
Là, au milieu de l’assemblée un homme, choisi par Dieu parmi les hommes de la tribu de Lévi, tribu mise à part pour le service du Temple, se lève et prophétise. Il est sans nul doute animé du Saint-Esprit qui vient de le saisir. Et cet homme annonce la délivrance tant espérée et attendue. Une délivrance particulière : « Vous n’aurez point à combattre en cette affaire : présentez-vous, tenez-vous là, et vous verrez la délivrance que l’Éternel vous accordera. Juda et Jérusalem, ne craignez point et ne vous effrayez point, demain, sortez à leur rencontre, et l’Éternel sera avec vous ! » (v.17).
Stratégie
Je suis de plus en plus convaincu que certains de nos échecs spirituels viennent du fait que nous voulons à tout prix combattre. Nous supportons mal de ne devoir rien faire. Et il y a des situations où, merci Seigneur, nous ne pouvons rien faire afin d’être obligé de nous tourner vers Lui ! C’est comme s’il nous disait : – laisse-moi faire une bonne fois pour toute ! Décharge toi un peu sur moi et tu verras combien tu te sentiras léger. Ta peur va se changer en espérance. Aie confiance. Jésus nous le dit en d’autre termes :
« déchargez-vous sur moi de tous vos soucis, prenez mon joug qui est doux et léger à porter » (Matthieu 11 : 28).
Jachaziel ne propose pas une description précise sur une stratégie à adopter mais seulement une promesse qu’il faut prendre avec foi. Et lorsque la prophétie est terminée, le roi et tout Juda s’inclinent le visage contre terre. Leur première réaction est d’adorer Dieu, de le remercier pour sa réponse, laquelle ne se discute pas mais ait acceptée telle quelle. Vous me direz : – oui c’est facile d’autant qu’ils n’ont rien à faire puisque Dieu promet de combattre pour eux. Rien à faire, certes, mais ils ont fait le plus important et peut-être le moins facile avant, à savoir : « nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi.»
Louange
« Les Lévites qui faisaient partie des Kehathites et des Koréites se levèrent pour louer d’une voix très forte l’Eternel, le Dieu d’Israël » (v.19). Les Kehathites étaient ceux de la tribu de Lévi qui transportaient jadis le Tabernacle dans le désert. Tandis que les Koréites étaient les musiciens et les chantres désignés pour le chant dans le Temple. Il y a donc un esprit de fête et de joie parce que l’issus de la bataille ne fait aucun doute. Il n’y a pas de plus belle preuve de confiance que cette attitude-là dans ces moments-là.
La louange permet à ses enfants d’exprimer les qualités de Dieu : sa sainteté, sa justice, son amour, sa patience, sa fidélité, sa puissance, etc… La louange est alors une puissance lorsqu’elle émane de cette contemplation de Dieu malgré le danger menaçant. C’est là, je le crois, une attitude que nous ferions bien de prendre en exemple. Louer Dieu parce qu’il a annoncé à ses enfants la délivrance. Et quelle délivrance ! D’innombrables passages de l’Ecriture nous en parle, mais voici celui qui me vient particulièrement à l’esprit pour ces temps-ci :
« Mais vous, frères et sœurs, vous n’êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. En effet, ceux qui dorment dorment la nuit, et ceux qui s’enivrent s’enivrent la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, enfilons la cuirasse de la foi et de l’amour et ayons pour casque l’espérance du salut. En effet, Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. C’est pourquoi encouragez-vous les uns les autres et édifiez-vous mutuellement, comme vous le faites déjà » (1 Thessaloniciens 5 : 4 – 11).
Avant d’encourager les Thessoloniciens par ces paroles, l’apôtre avait écrit : « En ce qui concerne les temps et les moments, vous n’avez pas besoin, frères et sœurs, qu’on vous écrive à ce sujet. En effet, vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront : « Paix et sécurité ! » alors une ruine soudaine fondra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte ; ils n’y échapperont pas » (1 Thessaloniciens 5 : 1 – 3).
Et nous ?
Sommes-nous entrés dans ce temps où cette ruine annoncée arrive ? Nous menace-t- elle, comme la collation menaçait Josaphat et le peuple ? Peut-être, mais il serait imprudent de l’affirmer au jour d’aujourd’hui. Attendons de voir ce qui va se passer dans les mois qui arrivent – restons vigilant. Car qu’on le veuille ou non, il y aura bel et bien une génération qui subira l’accomplissement de cette prophétie et assistera à cette ruine. Et lorsqu’elle apparaitra, il n’y aura alors aucun retour possible parce que ce sera la volonté de Dieu : « Il en va de même pour ma parole, celle qui sort de ma bouche : elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que je désire et rempli la mission que je lui ai confiée» (Es.55.11) dit le Seigneur. Et alors, plus rien ne sera comme avant d’après cette prophétie Daniel : « ce sera une période de détresse telle qu’ il n’y en aura pas eu de pareille depuis qu’une nation existe jusqu’à cette époque-là. A ce moment-là, ceux de ton peuple qu’on trouvera inscrits dans le livre seront sauvé » (Dan.12.1). L’Eglise de Jésus-Christ ne doit pas être dans le déni de ce temps qui doit arriver un jour parce qu’il ferait peur ou dérangerait les habitudes, le bien être, les projets, etc… D’où la nécessité, une fois de plus à rappeler : « nous ne savons que faire, ( que penser de ce qui se passe sous nos yeux) mais nos yeux sont sur toi.»
Pour Josaphat, l’armée et le peuple la délivrance arrive. « Au moment où l’on commençait les chants et les louanges, l’Eternel plaça une embuscade contre les Ammonites, les Moabites et les habitants de la région montagneuse de Séir qui étaient venus contre Juda, et ils furent battus » (v.23). Comment ne pas penser, à la lecture de cette action miraculeuse de Dieu, à ces deux autres passages de l’Ecriture : « Dieu siège au milieu des louanges de son peuple » (Ps.22.3) ; « Je m’écris loué soit le Seigneur et je suis délivré de tous mes ennemis » (Ps.18.3).
Josaphat et le peuple furent donc délivré de leurs ennemis sans même avoir combattu.
Ils eurent même le luxe de s’approprier toute la richesse trouvée sur les cadavres des soldats. Et ils ne tombent pas dans le piège de l’ingratitude : « Le quatrième jour, ils se rassemblèrent dans la vallée de Beraca. Ils y bénirent l’Eternel ».
Corrie Ten Boom
Je veux terminer par ce témoignage de Corrie Ten Boom qui relatait ses expériences à ses voisins de Harlem (USA). Nous sommes après la libération de Ravensbrück, le camp de concentration où Corrie fut emprisonnée avec sa sœur Betsi pendant la deuxième guerre mondiale, parce qu’elle avait caché des juifs, l’un des voisins lui dit :
– je suis sûr que c’est votre foi qui vous a portée au travers de tout cela…
– ma foi ? Connait pas ! répondit Corrie. Ma foi était si faible, si vacillante. Il était difficile d’avoir de la foi. Lorsqu’une personne est dans un environnement sûr, c’est facile d’avoir de la foi. Mais dans ce camp, lorsque j’ai vu ma propre sœur et des milliers d’autres mourir de faim, lorsque j’étais entourée de personnes formées à la cruauté, alors je ne pense pas que ce soit ma foi qui m’ait aidée. Non, c’est Jésus, celui qui a dit : « je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». Ce sont ses bras éternels qui m’ont portée. Il était ma certitude. Et Corrie poursuit : Si je vous disais que c’est ma foi, le jour où vous passerez par la souffrance, vous direz : je n‘ai pas la foi de Corrie Ten Boom.
Mais si je vous dis que c’est Jésus, alors vous pouvez être sûr que celui qui m’a porté fera de même pour vous. Je l’ai toujours cru, mais là, je l’ai expérimenté. Sa lumière est plus forte que les ténèbres les plus profondes.
Psaumes 121
« Je lève mes yeux vers les montagnes :
d’où me viendra le secours ?
Le secours me vient de l’Eternel,
qui a fait le ciel et la terre.
Qu’il ne permette pas à ton pied de trébucher,
qu’il ne somnole pas, celui qui te garde !
Non, il ne somnole pas, il ne dort pas,
celui qui garde Israël.
L’Eternel est celui qui te garde,
l’Eternel est ton ombre protectrice,
il se tient à ta droite.
Pendant le jour le soleil ne te fera pas de mal,
ni la lune pendant la nuit.
L’Eternel te gardera de tout mal,
il gardera ta vie.
L’Eternel gardera ton départ et ton arrivée
dès maintenant et pour toujours. »