La Croix

Prédicatrice : Yanna Van De Poll

Date :
Dimanche 21 mars 2021
Références :
1 Corinthiens 1 : 18

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A quelques semaines avant Pâques, j’aimerais parler de la croix. Ah oui, la croix. On connaît bien ce symbole. Ce symbole qui rappelle l’essentiel du christianisme. Dans tout l’Europe on trouve des croix. De toutes sortes de croix.

Nulle part ailleurs vous ne trouverez un endroit dans le monde où tant de croix sont plantées sur une colline, par des gens convaincus par la foi en Christ. Cette colline se trouve en Lituanie. La Lituanie compte parmi les nombreux pays qui sont restés pendant cinq décennies sous la poigne de fer de l’Union soviétique. Il y a, au Nord-Est du pays, un endroit précis qui a particulièrement souffert de la brutalité de l’idéologie soviétique, marquée par l’absolutisme antireligieux. Pourquoi ont-ils planté tellement de croix ? Pour eux c’était un moyen pour résister à la domination de la Russie.

En 1960, le KGB décréta la fin de cette pratique. Mais, en avril 1961, les croix sur la colline étaient encore plus nombreuses : à travers elles, les Lituaniens n’honoraient pas seulement la mémoire de leurs défunts, mais aussi celle de leurs concitoyens déportés en Sibérie sur ordre de Staline. Les soviétiques brûlèrent les croix en bois et détruisirent celles en métal et en pierre. Il n’en resta pas une seule intacte. Mais, dès le lendemain, la Colline des Croix renaissait, à nouveau recouverte de croix : la nuit, les chrétiens les replantaient. L’Union soviétique, s’acharnant sur ce symbole, détruira le site par trois fois, mais les catholiques de Lituanie ne renoncèrent pas à témoigner de leur foi, malgré la présence de l’armée rouge.  Une résistance remarquable, d’un même calibre que Marie Durant. Quand je vois ces photos, je suis impressionnée par la foi de mes frères et sœurs.
La croix le symbole de leur foi, mais aussi de la nôtre.

Ce matin j’aimerais me concentrer sur un verset en 1 Corinthiens et je vous invite à le lire ensemble :

La prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu.
1 Corinthiens 1 : 18

Je répète : la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent, mais une puissance pour nous qui sommes sauvés.
L’idée que la croix et la souffrance de Christ puissent rapprocher l’homme de Dieu, en enlevant sa culpabilité, est toujours une folie pour l’homme naturel.
Mais selon Paul, la croix n’est ni scandale ni folie ; mais elle est « puissance de Dieu. ».
Voilà un verset qui mérite bien notre réflexion ce matin.

Contexte de la lettre aux Corinthiens

D’abord le contexte de la lettre aux Corinthiens. Corinthe est une ville qui se trouve en Grèce, environ 50 km à l’ouest d’Athènes, la capitale

A l’époque de Paul, Athènes était le haut lieu de la culture hellénistique mais elle a perdu toute influence politique et militaire, au profit de Corinthe. Corinthe avait été reconstruite par César après avoir été entièrement détruite en 146 av JC. Elle était devenue une ville commerciale moderne et florissante, bénéficiant d’une situation géographique favorable. C’était une ville populeuse, de plus de 500.000 habitants, qui servait de trait d’union entre Rome et l’Asie Mineure.

La ville était remplie de temples, de bains, des agoras, des théâtres.
La population était réputée pour ses débauches sexuelles. Son immoralité était proverbiale : « vivre à la Corinthienne » signifiait « vivre dans la débauche ».
Les écoles philosophiques et les religions à mystères y attiraient une nombreuse clientèle. Les cultes les plus divers y étaient pratiqués.
Il y avait là une communauté juive très florissante.

Contrairement aux Athéniens, les Corinthiens manifestaient un vif intérêt pour l’Évangile, quand Paul y était passé pour la première fois. Une communauté chrétienne s’était constituée, elle devenait active et zélée pour le Christ.
Paul connaissait bien Corinthe. D’après le livre des Actes, il y a passé 18 mois mouvementés mais féconds : « Beaucoup, en écoutant Paul, devenaient croyants et demandaient le baptême » (Actes 18,8).

Dans cette ville, Paul recevait une vision qui le confirme dans sa mission : « Dans cette ville, un peuple nombreux m’était destiné », dit Dieu dans cette vision.

Convoqué devant Gallion, le Proconsul, Paul ne se laissait pas intimider et poursuivait son œuvre d’évangélisation. Au terme de ces 18 mois, Paul quittait Corinthe et va à Éphèse (Actes 19) mais il ne perdait pas contact avec son ancienne communauté. ll continuait son ministère de trois façons : il envoyait des collaborateurs de toute confiance comme Timothée (I Co 4,17), et de temps en temps il faisait des visites personnelles (II Co 12,14).

Quand il écrit sa première lettre aux Corinthiens, il est à Éphèse. Paul continue donc de suivre ce qui se passe à Corinthe. Et ce qu’il apprend ne le réjouit pas. Bien sûr, la communauté chrétienne reste importante et vivante. Mais elle est exposée aux divisions, à l’orgueil, à l’immoralité, à l’idolâtrie, à un manque de solidarité des riches envers les pauvres. Les problèmes sont aussi doctrinaux : une tendance rigoriste s’oppose à une tendance libertine, les « inspirés » prédominent et veulent imposer leur charisme comme la marque du Saint-Esprit, la résurrection éclipse la mort du Christ sur la croix et la sanctification est réduite à une sagesse. Voilà pour le contexte. Beaucoup de similitudes avec notre époque.

Mais revenons sur la croix.

La croix : symbole de cruauté, un scandale

A Corinthe, la crucifixion avait une connotation fortement répugnante.

Quand Daesh a crucifié des chrétiens il y a quelques années en Syrie, nous étions dans la stupéfaction. Quelle horreur. C’était la même stupéfaction que celles des Romains et des Grecs à l’époque du Nouveau Testament. La croix était un symbole de cruauté extrême.

Crucifier quelqu’un était considéré comme barbare comme nous le disons aujourd’hui encore. Les Romains attribuait l’usage de cette forme d’exécution aux peuples barbares en général. Mais, ils l’ont adopté eux-mêmes aussi. La crucifixion était connue dans tout l’empire romain comme une peine infâme, un humiliant opprobre qu’on infligeait aux esclaves, aux brigands, aux criminels, aux gens de rang social très bas. Bref, la croix était une honte.

Pour les Juifs de l’époque la croix était un scandale également. Car celui qui meurt à la croix est quelqu’un que Dieu a maudit, selon Deutéronome 21.23 :

« Celui qui est pendu à un bois est un objet de malédiction auprès de Dieu »

Donc, quand Paul et les apôtres proclament que Jésus est le Messie, mort pour nous sur une croix, les Juifs étaient scandalisés : quelqu’un qui meurt à la croix, ne peut pas être le Messie promis. Car, souvenez-vous, le Messie promis sera le descendant de David, le Roi de gloire, qui viendrait pour délivrer son peuple. Un homme fort, et pas un homme crucifié. Si Jésus est le Messie, les Juifs attendent de Lui qu’Il renverse les Romains et qu’Il mette fin au règne impérial d’occupation. Bref, Les Juifs attendaient un Messie Libérateur, qui va instaurer son règne. Mais dans les Écritures, notamment en Ésaïe, Dieu parle de son Serviteur qui doit souffrir. Le Serviteur, également un descendant de David. C’est pourquoi les Juifs de l’époque attendaient en effet deux Messies : un Messie Libérateur et un Messie serviteur. Mais à vrai dire, les Juifs avaient du mal avec de Messie Serviteur. Et en plus, un Messie qui sera mis à mort sur une croix.

Même ses disciples. Quand Jésus a annoncé aux disciples sa souffrances, sa mise à mort, Pierre lui faisait des reproches : « Que Dieu l’empêche ». Sa première réaction était : ça, ce n’est pas possible, c’est la folie : que Dieu l’empêche. Juste avant cette annonce, Pierre a reconnu en Jésus le Messie promis, mais dès que Jésus a parlé de sa souffrance, Pierre ne pouvait plus le suivre. Comme les Juifs de son époque, il ne pouvait pas s’imaginer un Messie faible, mis à mort comme un brigand. Et surtout pas une mise à mort sur la croix.

1. La croix, la folie de Dieu

Beaucoup de nos contemporains posent la même question : pourquoi la croix, pourquoi la crucifixion ? Si Dieu est si bon ? Peut-être nous avons la même question.

Pourquoi donc la croix ? Qu’est-ce que les Écritures nous donnent comme réponse ?

La seule réponse que le Bible nous donne, c’est que cette mort a plu à Dieu. Lisons la suite de notre verset en 1 Cor 1, verset 21-25 : « Il a plu à Dieu de sauver des croyants par la folie de la prédication du Christ crucifié…car la folie de Dieu est plus sage que les hommes », écrit l’apôtre Paul aux Corinthiens ».

En fait, le paradoxe de Jésus est qu’il est les deux Messies à la fois. Il est Roi, mais son trône est la croix (Col 2.15). A la croix Il a détrôné les puissances des ténèbres. La croix, une folie, mais plus sage que les hommes. Comme l’apôtre Paul l’a dit : la croix est une folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui croyons, dit-il, la croix est la puissance de Dieu.

Mais au juste, en quoi la croix est-elle la puissance de Dieu pour nous ?

2. La croix : la puissance de Dieu

Lisons Ésaïe, ch 53. 4-6
Là, Ésaïe écrit quatre choses importantes sur la souffrance de son Messie :

  • Il a porté nos souffrances,
  • Il s’est chargé de nos douleurs
  • Il a été écrasé à cause de nos fautes
  • Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui

En mourant sur la croix, Jésus a obtenu quatre victoires ; sur le péché, sur la mort, sur les maladies et sur la vanité de notre vie. Quatre victoires qu’un homme est incapable de produire. La croix de Christ a été le lieu où Jésus a détruit tout ce qui nous condamnait, tout ce qui nous oppressait, tout ce qui nous liait, tout ce qui nous asservissait ou nous courbait.

En effet, nous étions sous le pouvoir du diable et des puissances des ténèbres par le péché. Nous étions destinés au châtiment éternel de Dieu. Mais par son sacrifice sur la croix, Jésus nous a rachetés, délivrés de nos péchés, délivré du pouvoir du diable et de toutes les puissances de l’enfer.

Car « ce n’est pas par des choses périssables, argent ou or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre, mais par le sang précieux de Christ’, écrit l’apôtre Pierre ( 1 Pi 1.18-19).

Nous sommes rachetés par le sang précieux de Christ. Parfois, nous disons : un tel ou tel péché n’est pas si grave. Dieu nous pardonne. C’est vrai, Dieu nous pardonne, mais à quel prix ? Par le sang précieux de Christ. Or, les souffrances et la mort de Jésus sur la croix, révèlent la gravité du péché. Pour Dieu tous les péchés sont graves et méritent la mort, car le salaire du péché est la mort. La bonne nouvelle de la croix, c’est que Jésus a pris nos péchés et Il est mort à notre place.

Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Christ-Jésus (Romains 8.1).

Ne nous laissons plus accuser par notre passé, ni par nos péchés si nous avons demandé pardon ; croyons que l’acte d’accusation qui nous condamnait, a été détruit définitivement et éternellement à la Croix. Nous pouvons jouir de la paix infinie que nous offre le Christ au travers de la Croix. 

A la Croix, les mains du Christ sont étendues et ouvertes. Une main est tendue vers Dieu le Père, Jésus est Fils de Dieu et il a parlé de Dieu comme étant son Père. Une autre main est tendue vers l’homme, vers vous, vers moi car Jésus s’appelait souvent le Fils de l’Homme. Cela signifie clairement que Jésus prend la main de l’homme et la main de Dieu pour qu’il y ait réconciliation. A cause du péché, à cause de notre négligence de Dieu, de Sa Parole, il y a un gouffre entre l’homme et Dieu, un gouffre que l’homme a créé. Cela explique nos craintes, nos égarements, nos insatisfactions. Mais en saisissant la main crucifiée du Christ, nous sommes réconciliés avec Dieu et nous trouvons une paix divine : « Car Dieu a voulu que toute plénitude habite en Lui (en Christ) : il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui (par Christ) par le sang de sa croix » (Colossiens 1 : 19, 20).

Réconciliés par la Croix, nous devenons des amis de Dieu, mieux même, nous sommes des enfants de Dieu et nous aussi nous pouvons l’appeler Père. Nos relations avec Dieu sont des relations nouvelles, enrichissantes, sécurisantes ; à cause de la Croix, nous sommes devenus Ses enfants.

Paul dira : « Étant justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ » (Romains 5 : 1). C’est ça la puissance de la prédication de la Croix. Parfois on ne se rend pas toujours bien compte que la prédication de la croix est si puissante.

Je vais vous raconter une histoire vraie pour montrer combien la prédication de la croix est la puissance de Dieu.

Au 18e siècle le Norvégien Hans Egede est allé au Groenland pour évangéliser les Inuits qui n’avaient jamais entendu l’Évangile. Il était le premier missionnaire des Inuits du Groenland.

Egede partit le 3 mai 1721 avec quarante-cinq personnes. Ils débarquèrent dans une baie qu’il nomma Godthaab (Bonne-Espérance). Il dépensa des trésors de patience et d’amour pour apprivoiser les Inuits, et, avec le secours de ses propres enfants. Il finit par apprendre leur langue.

Mais après tant d’années, pas un seul fruit, que de malheurs. Ses compatriotes repartent et en plus, il vit mourir sa femme Gertsrude Rask, sa fidèle compagne en 1736 à cause d’une épidémie de variole. Enfin, il se décida à retourner en Europe.

Plus tard, la société des Missions Danoises envoya un autre missionnaire, M. Beek. Après deux ans de travail sans fruit, ce missionnaire décidait de lire les récits de la passion et de la crucifixion aux Inuits. Car il ne savait plus comment faire.

Et là, surprise, un des chefs locaux était touché par ce récit et il voulait l’entendre encore et encore et encore. Après il versait des larmes car il était tellement touché, il se convertissait. Et ce fut le début de l’évangélisation en Groenland.

Ce récit est incroyable, le simple fait de prêcher la croix s’avérait une puissance de Dieu pour les Inuits. Alors, n’hésitons plus à mettre la croix au centre de notre évangélisation.

3. La croix : modèle de la mortification de nos péchés

Pour terminer j’aimerais relever un dernier élément. Ce qui est intéressant dans notre texte, c’est que le texte ne s’arrête pas là.

Car la puissance de la croix ne nous rappelle pas seulement ce que Jésus a fait dans le passé, en nous réconciliant avec Dieu. La croix, c’est-à-dire la mort de Jésus, est aussi une puissance de Dieu aujourd’hui pour nous qui croyons. Maintenant, dans notre propre vie.

Alors, en quoi la croix est pour nous une puissance dans notre vie quotidienne ?

Pour le comprendre, je me tourne vers l’apôtre Pierre qui nous déclare dans sa première lettre, au ch 2 verset 21 : « Christ a souffert pour vous et vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces ».

Afin que vous suiviez ses traces. Jésus nous a laissé un exemple en mourant à la croix. Mais au juste en quoi sa mort à la croix est un modèle pour nous ? Pierre continue au verset 24 : « Jésus, qui a porté nos péchés en son corps sur le bois afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice ».

Voilà la puissance de la croix pour nous aujourd’hui : pour que nous vivions pour la justice, pour la vérité de Dieu.

Cela peut entraîner une souffrance, comme Jésus. Pierre explique bien dans sa lettre ; au verset 23 : « Lui, qui insulté, ne rendait pas d’insulte, souffrant, ne faisait pas de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ».

Quand quelqu’un parle mal de moi ou m’accuse à tort, ma chair, c’est-à-dire ma vielle nature veut se venger.

Quand je suis insultée, ma chair cherche sa défense. Et j’ai tendance à lui rendre le mal pour le mal, de lui faire payer. Je sais qu’il ne faut pas le faire, et que Christ me demande d’avoir une autre attitude, mais j’ai quand même cette tendance.

Cela rejoint une parole de l’apôtre Paul :

« Je ne fais pas le bien que je veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas ». Ou encore :

« Je vois dans mes membres une autre loi qui lutte contre la loi de mon intelligence, misérable que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort » (Rom 7).

Qui va me permettre de surmonter cette résistance ? Qui va me permettre de vivre selon la volonté de Dieu comme mon cœur le souhaite ?

C’est le Christ crucifié, mort pour nous. Par sa victoire sur la croix, nous pouvons vivre la victoire sur notre vieille nature, notre chair.

Remettons-nous aussi entièrement à Jésus, fixons nos regards sur Lui et détournons nos regards de nous-mêmes et de nos péchés.

« Considérez-vous comme mort au péché et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ », écrit Paul en Romains 6 verset 6-13).

Fixer nos regards sur Lui qui a porté mes péchés sur la croix.

Il y a une belle histoire de Léonard de Vinci qui nous aide à fixer nos regards sur Jésus.

Un jour Léonard montrait à l’un de ses amis la magnifique Sainte-Cène qu’il venait d’achever. Dès le premier coup d’œil jeté sur la toile, l’ami s’écria :
« Oh, quelle magnifique coupe avez-vous mis dans les mains du Christ ! On la croirait vraiment réelle. A elle seule, elle est déjà un chef d’œuvre ».
En entendant ces mots, le peintre saisit ses pinceaux et se met immédiatement au travail pour amortir l’éclat de la coupe pour en faire une coupe toute simple et toute ordinaire.
L’ami était stupéfait en le regardant faire. Quand Léonard a terminé son travail, il se retourna vers lui et demanda :
« Dis-moi, maintenant, elle n’attire plus les regards ? On ne fera plus attention à elle ? ».
Et comme l’autre avait l’air ne pas comprendre, Léonard lui dit :
« Je veux que le Christ seul puisse fixer l’attention de tous ceux qui verront le tableau ».

Quel beau témoignage de Léonard de Vinci : Christ seul mérite notre attention.

Prenons une décision ferme ce matin : de vivre chaque jour pour Jésus. De fixer fermement nos yeux vers Lui. Quoi qu’il en soit, quoi qu’il nous coûte. Si nous sommes motivés de vivre seulement pour Christ, nous pouvons être sûrs qu’Il nous aide à vaincre notre chair, à supporter la souffrance, car :

« Dans toutes ces choses, mais vraiment toutes, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » conclut Paul en Romain 8.37).

En suivant l’exemple de Jésus, nous ne serons pas seulement vainqueurs par Lui, mais au bout de notre chemin, Jésus nous partage sa gloire et sa joie éternelles. Pour des siècles des siècles.

Que le Seigneur bénisse sa Parole

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