Prédicateur : Christian Pradel
Date : dimanche 22 décembre 2019 Références : Luc 11 : 33 - 36
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I. Introduction
Nous arrivons à la fin de l’année 2019. Alors je voudrai débuter ce message par ce qui a été dit au commencement et que nous trouvons dans les Saintes-Ecritures, la Bible. Savez-vous qu’elle fut la première parole de Dieu qui nous a été adressée ? Nous la retrouvons dans la Bible. Y avons-nous fait attention ?
C’est cette parole-là :
« Et Dieu dit alors : – Que la lumière soit ! Et la lumière fut. » Genèse ch1 : 3
Cette parole est la plus importante dans la Bible. Elle résume la raison de la création de Dieu. On la retrouve utilisée plus de 150 fois dans toute la Bible, présentée sous différentes facettes. Bien sûr, ici, Il parle de la lumière physique. Cette lumière que tout homme, toute femme, tous les animaux sur terre, dans les mers, dans le ciel, tous les végétaux, tout ce qui vit, et bien cette lumière-là, ils la reçoivent. Ils en ont tous besoin. Sans elle, c’est la mort assurée. Sans la lumière, il n’y a pas de vie et d’harmonie dans la création. Dieu a créé toute chose pour qu’elle s’intègre dans la lumière.
Dieu veut que nous prenions conscience que la lumière va au-delà de son apparence physique, la lumière possède une dimension spirituelle.
Le caractère physique de la lumière et ses effets sur la création ont une affinité et une correspondance avec le caractère spirituel de la lumière. J’entends par spirituel, ce qui touche au monde de l’esprit.
La lumière que nous voyons touche au monde physique, à l’univers. La lumière spirituelle, la lumière de l’Esprit de Dieu pourrais-je dire, touche au monde de l’Esprit de Dieu, à son univers, c’est-à-dire TOUT. Cependant Dieu nous interpelle dès le début sur un point essentiel : Il va séparer la lumière des ténèbres, car les ténèbres s’agrippent à la lumière, mais ne peuvent pas répandre quoique ce soit de lumière. Elles n’ont aucune affinité avec la lumière. « La lumière » du monde des esprits, par exemple, cherche à imiter la vraie lumière mais elle n’est que ténèbres.
« Dieu vit que la lumière était bonne, et il sépara la lumière des ténèbres. Il appela la lumière : « jour » et les ténèbres : « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin. Ce fut le premier jour. » Genèse Ch1 : 4-5
Il y a une lumière, mais une abondance de ténèbres. Le texte que nous allons aborder aujourd’hui va nous parler de la lumière, nous enseigner sur la lumière. Elle va nous parler des ténèbres qui entourent la lumière. Elle va nous parler de Christ et des ténèbres. Il s’agit des ténèbres des démons et des hommes. Nous allons voir l’avantage qu’il y a de mettre en valeur la lumière dans nos vies.
Si vous devez retenir une chose de ce message c’est ceci : La lumière guérit des ténèbres. La puissance de la lumière nous guérit de l’emprise des ténèbres sur nous. La lumière guérit car elle apaise, prend soin, et arrache tout ce qui détruit et qui produit l’inflammation dans nos corps et nos âmes. La lumière va donner à notre esprit son titre de noblesse qu’il a perdu et rendre ainsi à notre esprit l’honneur de sa puissance sur nos corps et nos âmes. La lumière nous guérit de nos dépendances, de nos addictions, de nos habitudes qui nous détruisent à petit feu, de nos colères, de notre violence, de nos désirs égoïstes, et la liste peut -être longue ici. La lumière a un pouvoir énorme pour nous amener à vivre en son sein, vivre de cette lumière. Rappelons-nous qu’il ait écrit dans Genèse « car Dieu vit que la lumière était bonne ».
Quelle est cette lumière ? Sans détour je vous le dis : Jésus est la lumière. Les évangiles mentionnent souvent que Jésus-Christ est la lumière
« Le peuple qui vivait dans les ténèbres a vu briller une grande lumière, et sur ceux qui habitaient dans le pays sur lequel planait l’ombre de la mort, une lumière s’est levée. » Matthieu 4.16
« Il (Jésus) est la lumière pour éclairer les nations, il sera la gloire d’Israël ton peuple. » Luc 2.32
Je voudrai que nous parcourions un texte de l’évangile de Luc. On va le suivre, et vous allez voir comment les différentes facettes de la lumière nous seront présentées. Il s’agit de Luc 11 : 33-36
Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un recoin ou sous une mesure à grain. Non, on la place sur un pied de lampe pour que ceux qui entrent voient la lumière.
Tes yeux sont comme une lampe pour ton corps. Si tes yeux sont en bon état, tout ton corps jouit de la lumière ; mais s’ils sont malades, tout ton corps est plongé dans l’obscurité.
Fais donc attention à ce que ta lumière ne soit pas obscurcie.
Si ton corps tout entier est dans la lumière, sans aucune partie dans l’obscurité, il jouira pleinement de la lumière, comme lorsque la lampe t’éclaire de sa clarté.
Ce texte fait partie d’un passage plus large. Si nous le lisons dans le contexte de toute la section, nous pourrons mieux saisir ce que Jésus a voulu nous enseigner dans les versets déjà lus. Je crois que ces versets sont réellement à placer dans tout ce contexte. Quel est-il donc ?
D’abord précisons que toute cette section renvoie à des récits, des paroles, dans le cadre du parcours de Jésus qui se déplace de la Galilée vers Jérusalem. Cela veut dire qu’il s’approche des 2 moments ultimes qui l’attendent : la crucifixion et la résurrection à Jérusalem.
Au chapitre 11, les 4 versets qui nous intéressent font partie d’un bloc qui commence au verset 14 et se termine au verset 36. C’est là que Luc nous dit que les pharisiens, connaissant donc les Saintes-Ecritures, ont blasphémé. Ecoutons !
« (14) Un jour, Jésus chassait un démon qui rendait un homme muet. Quand le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et la foule était émerveillée.
(15) Cependant quelques-uns parmi les témoins disaient : – C’est par le pouvoir de Béelzébul, le chef des démons, qu’il chasse les démons.
(16) D’autres, pour lui tendre un piège, lui réclamaient un signe venant du ciel. » Luc Ch 11 : 14 à 16
Vous avez, représenté sur le diaporama, toute la section avec 2 couleurs pour différencier 2 parties.
Jésus va répondre aux premiers (le verset 15) par les versets 17 à 26 et aux seconds (le verset 16) par les versets 29 à 36. Nous avons donc lu notre texte qui correspond à la réponse de Jésus à ces gens qui veulent le piéger en lui demandant pour cela un signe venant du ciel.
Qui ne désire pas voir de grands signes et des prodiges ? Quand on regarde des séries TV sur Netflix ou même ces séries en Asie appelées Drama et qui inondent la curiosité de nos jeunes, voire même moins jeunes ici en Europe, nous sommes frappés de constater que de plus en plus de personnages principaux ont des pouvoirs étonnants. Les intrigues, le suspense, tournent autour d’événements inédits, voire surnaturel.
Il y a dans le fond du coeur de l’homme cette soif de dépassement, de goûter à quelque chose qui le dépasse et qui le transcende. Nous avons soif d’inconnu, soif d’expériences nouvelles à vivre. Cela, les producteurs et réalisateurs l’ont compris. Ils produisent des films qui y répondent.
Seulement, ce n’est pas le domaine du cinéma, du virtuel, qui répondra à cette attente. Ce n’est pas cela qui épanchera la soif du miracle, de l’extraordinaire.
Est-ce que du fait Dieu existe et qu’il n’est pas présent dans la vie de beaucoup, que le coeur de l’homme aspire au surnaturel et à des événements extraordinaires ? C’est fort possible.
Ainsi donc, les juifs demandent à Jésus un signe venant du ciel.
Jésus commence par annoncer le grand signe, ce signe unique, qui répondra à la demande qui lui est adressée. Nous lisons cela dans Luc ch 11 : 29 à 32. C’est le signe de Jonas. Comme Jonas, arraché à la mort, prêcha la repentance aux Ninivites, ainsi ce sera comme ressuscité que le fils de l’homme annoncera le salut au monde entier.
Ensuite, il parle de Salomon et revient encore au signe de Jonas qui s’intéresse à la ville de Ninive.
En fait, ni Salomon ni Jonas, n’ont accompli de miracles et de prodiges. Il a suffi de la sagesse de l’un et l’apparition menaçante du second pour gagner et pour émouvoir à repentance les païens, leurs contemporains.
En fait, Jésus est en train de soulever un problème qui concerne le peuple juif qui l’écoute. Leur coeur est malade, l’état moral du peuple est au plus bas. Il en est ainsi comme du temps de Jonas, comme du temps de Jésus, comme de notre temps.
Il y a beaucoup d’attentes spirituels à chaque génération. Que ce soit dans le passé ou maintenant, il y a toujours une soif de vie, une soif de sens et de sagesse, une soif d’esprit. Seulement, l’homme ne trouve pas en Dieu le contentement, car l’état de son cœur, comme celui du peuple du temps de Jésus est au plus mal. Les humains voient mal et cherchent donc sans discerner. Ils tâtonnent, que ce soit la sagesse de la vie, ou que ce soit la spiritualité. Et nous aussi.
Jonas a été un signe pour ses contemporains ayant compris qu’ils avaient besoin de changer de vie. Ils avaient compris la prédication de Jonas. De même la reine de Saba (l’empire Ethiopien de l’époque) a fait beaucoup de route pour écouter l’enseignement et la sagesse de Salomon. Et il y a plus grand que Jonas et Salomon. C’est Jésus. Oui Jésus fera comme eux, mais sa sagesse, son enseignement, sa prédication seront plus glorieux et remarquable.
Et de quelle manière Jésus va-t-il conclure sur cette question du signe dans le ciel ? En nous enseignant par les versets que nous avons lu au début, les versets 33 à 36.
On a l’impression que ce passage semble être là comme par inadvertance. Quel est le rapport entre le signe dans le ciel et Jonas puis Salomon ? Qu’est-ce que Jésus veut nous communiquer ?
4 mots vont être la matière principale qui forgera l’enseignement de Jésus. Ils vont être la réponse au signe tant attendue. De quoi s’agit-il ?
« Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un recoin ou sous une mesure à grain. Non, on la place sur un pied de lampe pour que ceux qui entrent voient la lumière. »
Le peuple aurait dû savoir, s’il était dans de bonnes dispositions, que Jésus était l’envoyé de Dieu, le messie, la lumière du monde.
L’exemple de la lampe qui est visible et non cachée afin d’être vue est très simple à comprendre.
Je pourrai dire aussi : Si vous utilisez une ampoule emballée dans une feuille d’aluminium, vous ne verrez rien quand vous appuierez sur l’interrupteur. Votre pièce sera toujours aussi sombre. Enlevez l’aluminium qui entoure, et l’ampoule illuminera la pièce.
Lorsque le soleil apparait à l’horizon, une personne qui a une vue normale ne va pas demander qu’on lui prouve que c’est l’astre du jour, ce soleil qui éclaire tout le monde. Son éclat devrait suffire pour lui. Faut-il un signe particulier pour cela ? Non, juste l’éclat qu’il voit devant lui, à l’horizon. Cette lumière, tout le monde en profite. Chacun sait ce qu’elle est.
Si tu entres dans le temple du temps de Jésus, tu vois le chandelier. Oui, dans le lieu Saint, tu y vois le chandelier et sa lumière. Celui qui s’approche de la présence de Dieu va rencontrer la lumière du chandelier, le porte lampe. Jésus-Christ est celui qui éclaire celui qui cherche à s’approcher de Dieu. Il est cette lumière qui paraît. Il a tout fait pour que cela devienne évident, et pour que chacun le voit comme la lumière.
Alors pourquoi les gens ne voient pas, de toute évidence, que Jésus-Christ est cette lumière ? C’est la question qui est traitée dans l’évangile de Jean au chapitre 1, versets 9 et suivants. Et c’est aussi au verset suivant qu’il va dire pourquoi.
« Tes yeux sont comme une lampe pour ton corps. Si tes yeux sont en bon état, tout ton corps jouit de la lumière ; mais s’ils sont malades, tout ton corps est plongé dans l’obscurité. »
Que nous dit cette parole de Jésus ? Le problème vient, non pas de la lumière qui est visible puisqu’elle n’est pas cachée, mais de l’œil qui doit percevoir cette lumière. C’est l’œil qui donne au corps les informations sur ce qui lui est extérieur. Il communique aux membres du corps la lumière de la nature qu’il s’approprie. L’œil, c’est la lampe qui éclaire, qui éclaire notre âme, qui éclaire notre intelligence.
Jésus nous interpelle et nous questionne : Il est indispensable que nous considérions l’état de notre œil. S’il est en bon état, alors notre corps sera en harmonie avec la nature et avec ce qui l’entoure. Il en va de même aussi pour l’âme et notre esprit. Si ton âme, si ton esprit a une bonne vue de ce qui l’entoure spirituellement, ils seront prêts à bien fonctionner. Ton esprit sera en harmonie avec l’Esprit de Dieu. La lumière de l’Esprit de Dieu, c’est le Christ.
Les juifs auraient dû voir en Jésus, le messie, le Christ, mais ils ne l’ont pas vu ainsi.
L’organe de vue intérieur de l’humain, c’est le cœur. Il est le foyer moral d’où procède l’activité du sentiment, de la volonté, de l’intelligence, de l’imagination, de la mémoire, de toutes les facultés psychiques.
Si ce cœur est bien disposé et s’attache au bien et au vrai, il s’approprie la révélation de la vérité et de la sainteté divine. Il va ainsi communiquer la lumière, qui s’attache à la vérité et à la sainteté de Dieu, à toutes nos facultés. Mais si le cœur n’est pas disposé à recevoir cette révélation, il reste plongé dans la nuit et toutes les facultés avec lui. L’intelligence en particulier ne fonctionne plus qu’au service du mal et va à l’encontre du vrai (voir pour cela l’Epître aux Ephésiens, chapitre 4, verset 17 et 18).
Lorsque Jésus nous parle de l’œil qui est en mauvais état, il veut signifier que c’est être dans un état de dépravation ; c’est-à-dire que la personne reste dans les ténèbres. L’œil se porte mal, la personne ne voit pas la lumière et reste dans les griffes des ténèbres.
« Fais donc attention à ce que ta lumière ne soit pas obscurcie. »
Le verset 35 est saisissant et important. Il est la pierre angulaire de tout ce passage. Il soulève une vérité concernant notre perception du monde, notre manière de comprendre le monde. Cette perspective est à mettre en rapport avec Dieu, avec la vision de Dieu.
Ce verset nous montre que ce que nous avons en nous, c’est ce qui va nous éclairer. On perçoit les choses d’une certaine façon, on va interpréter les évènements selon la vision que l’on a de la vie, de notre vie. Tout cela aura un sens pour nous et ce sera notre lumière.
Nous avons tous une lumière en nous. Si elle est le fruit d’un œil en bon état, cette lumière est bonne. C’est notre manière de voir, de comprendre qui détermine la nature de notre lumière. Si, par contre, notre lumière provient d’un œil en mauvais état et d’un coeur mal disposé que se passe-t-il ? Cette lumière qui éclaire et rend ta vie comme étant la seule qui vaille la peine d’être pour toi, car elle te semble être la bonne voie ; et bien cette lumière est en fait ténèbres.
Ainsi, il nous faut réexaminer l’étendue et l’épaisseurs de nos motivations, de nos choix intellectuels et spirituels. Il faut descendre dans les profondeurs de nos cœurs pour examiner ce qui nous empêche de discerner la lumière qui rayonne de la personne de Jésus-Christ et qui nous retient d’en faire notre lumière.
La révélation qui transforme un homme et une femme ne peut être effective qu’à partir du moment où leur coeur est disposé à s’ouvrir à Jésus-Christ, à choisir qu’il est la lumière. C’est une réelle démarche solennelle, entière, radicale, sans restriction, avec une foi paisible et une détermination profonde et éclairée. Il est vrai que ce qui est déterminant dans ce choix c’est notre attitude intérieure et moral, comme il est dit en Jean chapitre 3 versets 19 à 21
« … La lumière est venue dans le monde, mais les hommes lui ont préféré les ténèbres, parce que leurs actes sont mauvais. En effet, celui qui fait le mal déteste la lumière, et il se garde bien de venir à la lumière de peur que ses mauvaises actions ne soient révélées. Mais celui qui a une conduite conforme à la vérité vient à la lumière pour qu’on voie clairement que tout ce qu’il fait, il l’accomplit dans la communion avec Dieu »
Nous finirons avec le verset suivant :
« Si ton corps tout entier est dans la lumière, sans aucune partie dans l’obscurité, il jouira pleinement de la lumière, comme lorsque la lampe t’éclaire de sa clarté. »
Jésus veut finir par une parole encourageante à l’adresse de ses disciples, de ceux dont le cœur a reçu la lumière. Observons donc la progression dans ce qui est dit là.
Soumettons à la lumière du Christ les parties de nos vies qui ne sont pas encore éclairées, que l’on cache encore. Quand l’homme se livre tout entier, sans aucune réserve, à l’action de la lumière, il devient lui-même intérieurement et extérieurement lumineux, comme un homme sur lequel un foyer de lumière projette son éclat. Comme la lumière d’une torche électrique qui l’éclaire dans la nuit (cf. 2ème Epître de Corinthiens, chapitre 3, verset 18 et l’Epître aux Romains, chapitre 8 verset 29).
Ainsi, il y a deux cas de figure.
- Vous avez d’un côté, une personne qui résiste, car son cœur résiste, à la vérité divine qui s’est manifestée et qui est flagrant et repérable. Cette personne vit un obscurcissement graduel de son âme, aboutissant à la nuit totale, aux ténèbres sombres, entrainant à la réalité de la mort éternelle.
- De l’autre côté, vous avez une personne qui, par l’ouverture du coeur à cette vérité, va vivre une série de purification successive de son être. Il va voir la lumière rayonner et il va découvrir la pureté et la puissance de ce qu’est la gloire de Dieu. Sans elle tout cela nous est inconnue et incompréhensible et même insoutenable.
Si on devait résumer le chapitre 11, nous pourrions dire ceci. Nous reprendrions ce que Jésus a dit :
« Je ne suis pas le complice de Belzébul, le maître des démons. Non, en moi, au contraire, le règne de Dieu est apparu au milieu de vous. Si vous possédiez un cœur qui aime plus la vérité que vous-mêmes, vous n’auriez pas besoin d’un miracle exceptionnel pour vous le prouver, pour comprendre cela. En m’écoutant, vous reconnaitriez la sagesse de Dieu. Ceux dont l’œil est sain, le reconnaitraient du premier coup d’œil. Aussi, tout leur être serait illuminé et transformé par mon apparition une fois reçue dans leur cœur. Leur cœur serait illuminé de ma présence et ainsi ma lumière donnerait du sens, du réconfort, du calme à leur cœur. La paix les submergerait. »
Nous serions comme la tour Eiffel que l’on voit de loin et dans le détail dans la nuit. Cette perfection provient du fait que la lumière rayonne de l’intérieur de sa structure et non une lumière extérieure qui l’éclaire. L’effet n’est pas le même.
Je voudrais que nous nous encouragions par toutes ses paroles.
Le Christ reconnu en nous, reçu dans nos vies, fera œuvre de lumière en nous. Ne lui gâchons pas sa joie en laissant quelques parties de notre vie dans des zones d’ombre.
De plus, sa lumière va briller vers l’extérieur et cela se verra. Soyons courageux pour que la lumière de Christ qu’il a mise en nous soit visible autour de nous. C’est comme s’ils avaient éteint l’interrupteur d’une pièce. Ils ont éteint la lumière de Christ en eux qui empêche les autres de la voir. Si vous allumer l’interrupteur, alors cela donnera très certainement envie au cœur bien disposé de recevoir cette même lumière, à savoir Christ la lumière de Dieu. Christ, Dieu lumière.
Soyez bénis et baignés de sa lumière consolante, qui fait œuvre de purification, qui illumine notre vie autrement, et nous ouvre le chemin de la gloire de Dieu.